1900 à 1920


AMEDÉE BOLLÉE – 1913
Amédée Bollée père (1844-1917) était un fondeur de cloches, et fut un inventeur français, spécialisé dans le domaine de l’automobile. Un de ses fils portait le même prénom que lui, et un autre, celui de Léon ; tous deux furent également des constructeurs d’automobiles. Amédée Bollée fils (1867-1926) était le fils du précédent, et un inventeur français spécialisé dans les automobiles.
AUGUSTE RAYNAUD – 1903
Auguste RAYNAUD modèle unique 1903-4 fabriqué à Limoges.
La construction débute en 1901 avec pour contrainte la largeur du portail du domicile, la chine de pièces dans les brocantes parisiennes et de l’aventure technique.
Cylindre De Dion 1899, carter et embiellage Lutile, boîte Bozier et beaucoup d’ingéniosité dont la direction à crémaillère.
La première version tricycle est terminée en 1903, (Le constructeur est en tenue de mécanicien, son patron à son côté).
Déjà démodé en 1903, le tricycle est modifié en quadricycle, version 1904 par l’installation un pont à chaine sur les longerons redressés du châssis, le transfert du siège passager à l’arrière (Madame est plus en sécurité) et la pose d’un petit coffre à l’avant.
Cette auto est toujours restée dans la famille. Elle est dans son état d’origine avec ses outils, ses pièces de rechange et elle fonctionne comme au premier jour.
BARRÉ – 1908
Double phaéton type AB2. Moteur Ballot 4 cylindres de 2200 cm³ et boite Barré sur châssis Malicet et Blin. Vitesse 70 km/h.
Gaston BARRE, installé à Niort dans les Deux-Sévres, construisit des voitures de 1900 à 1930, à l’origine avec des moteurs De Dion Bouton, Ballot à partir de 1908 puis Scap dès 1920. En 1923, l’entreprise s’appela Barré & Lamberthon mais resta, à sa perte, centrée sur le marché local.
Constructeur originaire de Niort avec son 6V 9HP tonneau monocylindre de 1905, il était réputé pour la robustesse de ses véhicules qui furent équipés par la suite de moteurs BALLOT. Les derniers modèles datent de 1927.
BRASIER 16 HP – 1912
Voiture restaurée de 2002 à 2005 pour participer à la Coupe Gordon-Benett du 5 Juin 2005.
Carrosserie Double Phaëton , Moteur 16 HP.
Voiture relativement lourde 1 750 kg.
Idéale pour faire des Mariages.
CHARRONNETTE 6HP – 1919
Voiture CHARRON dite  » CHARRONNETTE « 
Fabriquée de 1919 à 1923 ; production 1.100 véhicules.
Moteur de 58 mm d’alésage et 100 mm de course ; cylindrée 1 057 cm³.
2 Places
CITROËN Type A – 1920
DE DION BOUTON IS – 1920
DELAHAYE – 1910
1901, est l’année où Émile Delahaye quitte les rênes de l’entreprise qu’il a créé… sa santé fragile l’ayant beaucoup amoindris a eu raison de lui, désormais ses deux associés sont seuls chefs de l’entreprise. Les moteurs à 4 cylindres font leur apparition chez Delahaye. La 10B a droit à deux 2,2 l de 9 et 12 ch mais le haut de gamme de la marque, arrive à tirer 28 ch d’un « majestueux » 4,9l.
Ce qui nous fait dès 1904, pas moins de deux bicylindres et trois 4 cylindres, dont le plus huppé est un… un 8 l !
1905, Émile Delahaye retiré dans dans sa villa de la Côte-d’Azur meurt…
La vente vers l’exportation débute et en Allemagne des Delahaye se vendent sous la marque Presto dès 1907, tandis qu’aux USA, les modèles 20 et 30 ch le sont par White.
Auparavant, le modèle 32, 12/16 ch avait été équipé d’un bloc-moteur avec soupapes latérales.
En 1911, apparaît le modèle 44 équipé d’un V6 et d’une boîte quatre vitesses.
Après la première guerre mondiale, Delahaye produit essentiellement des camions, des machines agricoles, des pompes à incendie, des canots automobiles de compétition et des moteurs pour l’industrie lourde.
DELAUGÈRE et CLAYETTE – 1911
La Saga Delaugère et Clayette débute en 1864, lorsque Jean-Pierre Delaugère s’associe à son fils Henri et installe ses ateliers de carrosserie, pour la fabrication et la vente, au 89 rue d’Illiers, à Orléans, de charrettes à bras et à cheval.
Le premier tricycle motorisé de Marque Delaugère est présenté à l’expo universelle de Paris en 1898.
C’est en 1903 que Delaugère s’associe avec Clayette, un ingénieur formé aux Arts et Métiers, la fabrication des voitures allait commencer.
Les voitures avaient une très grande côte auprès de la clientèle huppée d’Orléans et d’ailleurs.
Les ateliers furent transférés au 16 faubourg Madeleine et jusqu’à 350 salariés y furent employés.
C’est après la première guerre mondiale que le chambardement va se produire, avec la mise en place de productivisme qui ne pourra s’établir dans l’entreprise, attachée à la variété des carrosseries et la pureté de leurs lignes.
En 1925, c’est la vente à Panhard et, la fin des Delaugère et Clayette en 1930.
Les Delaugère et Clayette ont été exportées dans le monde entier. Il en reste aujourd’hui de recensées environ 27. Elles portent toutes le logo type représentant Jeanne d’Arc à cheval.
Ce véhicule est le seul de ce type restant au monde.
FLANDERS TWENTY 1910
Walter Flandre 1871 1923 fils d’un médecin de campagne quitte l’école à 15 ans passionné de mécanique, après un apprentissage chez Singer machine à coudre entre chez Ford chez qui il se fait rapidement remarqué et devient directeur de production et contribue à la mise en place de la chaine de montage de la Ford T.
En 1909, il crée avec Everitt Metzger et Flandre : E M F et commence la production de la « FLANDERS » de 1910 à 1913 ; environ 50 000 voitures seront fabriquées à Détroit et à Ontario au Canada.
Le manque de gestion les verra absorbé par Studebaker qui poursuit les évolutions sous le nom de Studebaker.
Il existe des Flanderstwenty 20cv et 30cv.
Ce modèle est équipé d’ un moteur de 20 cv et 3l de cylindrée, freins sur roues arrières, boite 3 vitesses avant et marche arrière.
FORD T – 1910
Le 16 juin 1903 Henry Ford fonda la Ford Motor Company (ou FoMoCo), avec un capital de 150.000 dollars (dont 28.000 dollars de sa poche) avec 10 autres actionnaires, dont les frères Dodge.
Progressivement il racheta les parts de tous ses associés, il en devint Président en 1906 avec 59 % des actions et se trouva seul maître en 1919.
L’usine fut installée dans une ancienne fabrique de fiacres de Detroit, elle connut des débuts difficiles. Mais Henry Ford fourmillait d’idées : en 5 ans, il créa 19 modèles différents. Le succès vint le 12 août 1908 avec l’arrivée de la célèbre Ford T. Elle sera vendue à plus de 15 millions d’exemplaires partout dans le monde.
La Ford T était une voiture simple à construire, à conduire et surtout à réparer, construite à la chaîne avec moins de 5.000 pièces. Il y en a eu près de 16 millions et demi de produites. Les usines Ford étaient déjà intégrées, recevant les matières premières et sortant des autos finies.
La Ford T apportait un certain nombre d’innovations marquantes, comme un volant sur la gauche, bien plus pratique pour conduire sur la droite de la chaussée, ce que toutes les autres compagnies copièrent immédiatement.
La première Ford T achetée en France le fut à Bordeaux en 1909. On peut parler de chaine d’assemblage avant 1916. En 1924, une « Ford Bordelaise » à châssis surbaissé y est fabriquée pour le seul marché français.
En 1928, les usines sont transférées à Asnières. C’est en 1941, que la production reprend à Roissy sous la marque Ford repris par Simca en 1954.
FORD TT – 1918
Ce modèle de camion utilitaire pouvait transporter une tonne de marchandises. Il a été fabriqué en Amérique à 43 980 unités. Il valait à l’époque 550 $.
Sa production a débuté en 1917 et s’est terminée en 1927.
Ce véhicule arriva dans l’Eure-et-Loir avant de venir dans le Loiret.
Il était considéré comme un véhicule robuste. Il devait être fabriqué avec un minimum de matériaux pour avoir un prix compétitif à l’achat. Il est équipé de freins à câble.
La marche avant et la marche arrière, sont actionnées uniquement avec des pédales, ce qui demande une certaine attention pour les manœuvres…
Il a une puissance de 14 CV, roule à 40 km/h et consomme 18 litres aux 100 km.
Il est encore un des rares modèles existant en France.
Sa peinture est d’origine.
Collection Privée
FORD T – 1919
 
FORTIN-JOURDIN – 1907
Véhicule fabriquer à Orléans.
C’est le seul exemplaire qui reste dans le monde.
 
LE ZÈBRE TYPE A – 1908
 
LE ZÈBRE A – 1910
En 1908, alors qu’il est encore chez UNIC, Jules Salomon construisit chez lui une petite voiture, considérant qu’il y avait une clientèle pour ce type de véhicule.
Il s’associe alors à Jacques Bizet, fils du célèbre compositeur, pour fabriquer chez Georges Richard, une Bizet.
Finalement, elles seront surnommées « Le Zèbre » en référence au garçon de course de chez UNIC qui courait tout le temps.
LE ZÈBRE TYPE A – 1910
LE ZÈBRE – 1914
LION PEUGEOT VCI -1908
Peugeot est un constructeur automobile français. L’entreprise familiale qui précède l’actuelle entreprise Peugeot est fondée en 1810. L’entreprise, qui produit à l’origine des moulins de table, s’oriente en partie vers les automobiles et produit en 1891 sa première automobile devenant ainsi l’une des toutes premières entreprises automobiles de l’histoire. Suite à des dissensions familiales, Armand Peugeot fonde en 1896 la « Société des Automobiles Peugeot ».
MAXWELL TYPE Q – 1909
C’est Jonathan Dixon Maxwell qui construisit sa première voiture en 1893. Sa véritable production débutera en 1904 en s’associant avec Benjamin Briscar. Ce dernier étant le financier alors que, Maxwell était le concepteur et le constructeur.
L’année suivante 800 voitures sortent de l’usine dans l’Etat de New-York.
PEUGEOT Type 126 Double phaéton – 1910
 
PHILOS 4M – 1913
Marque lyonnaise créée en 1912 et disparue en 1925. Il s’agissait de voitures légères avec des moteurs achetés chez Ballot, Altos ou Cime.
Les voitures d’après-guerre furent dotées de moteurs très variés tels Altos, Ballot, Ruby et S.C.A.P., de 1088 à 1775 cm3, tous de 4 cylindres. La Philos était une voiture classique, toutefois son radiateur en forme de V lui donnait une allure particulière.
RENAULT AX – 1908
Le type AX symbolise pour Renault l’entrée dans l’univers de la grande série ; c’était à l’époque, le produit le plus abordable de la maison. Ce type AX vivra jusqu’en 1919.
En 1908, ce modèle était vendu 5 000 francs avec carrosserie deux banquettes et, un coffre arrière ou 4 650 francs en châssis nu.
RENAULT AX – 1908
 
RENAULT Type AG « Taxi de la Marne » – 1912
Hauteur 220 cm – Largeur 160 cm
Voiture à moteur de huit chevaux à essence de pétrole de deux cylindres, carrosserie du type « Landaulet » ; véhicule acquis par la Compagnie Française des Automobiles de Place (dite « G7 »), utilisé le 7 septembre 1914 pour le transport de troupes (« Taxi de la Marne »).
Création entre 1905 et 1914 à Boulogne-Billancourt
RENAULT GS – 1919 (4 cyl 2120cm3)
Ce nouveau véhicule est économique et sa finition est soignée. La carrosserie est élégante . La suspension arrière est constituée d’un ressort à lames transversal. Pour la première fois chez Renault, la direction se trouve à gauche. Sa production marque le début du montage à la chaîne. Le but est désormais de fabriquer des modèles simples, robustes et de grande diffusion. Ils sont déclinés en différentes versions « tourisme » et « utilitaires » : Torpédo 4 places et conduite intérieure, mais aussi fourgonnette, plateau bâché, omnibus…
ROCHET-SCHNEIDER -1912
Voiture ROCHET-SCHNEIDER de 1912 type 11.000 de 12 HP Carrossée en 2 places Runaboot restaurée de 2007 à 2008 sur des plans d’époque fournis par la Fondation BERLIET qui avait acheté la société dans les années 1933/1935.
Elle porte le N° 013 donc la toute première restante dans la série, de plus elle a une option les roues démontable REUDGE.
Voiture de 1.250 kg idéale pour les Rallyes, performance 65 km/h.
Actuellement avec des propriétaires de la marque, nous avons créé une Amicale ROCHET-SCHNEIDER.
45 Voitures ont été recensées à ce jour. Si vous en connaissez dans votre région faites-le moi savoir.
VINOT DEGUINGAND AJ – 1912
ZEDEL C16 – 1920
L’histoire de la marque Zedel débuta en Suisse, en 1896. À cette époque, l’ingénieur Ernest Zürcher s’installe dans un petit atelier de Neuchatel et s’intéresse à la mécanique.
Un an plus tard, il débute la fabrication de petits moteurs de motocyclettes, suisses bien sûr. Le succès ne sa fait pas attendre et Ernest doit songer à s’agrandir. Il s’associe alors avec un mécanicien réputé, Herman Lüthi pour fonder en 1901 la société Zürcher et Luthie & Cie. Les initiales de l’entreprise, Z et L donneront plus tard Zedel.
Les commandes sont nombreuses et le petit atelier de Neuchatel se retrouve vite trop petit pour continuer sereinement la production. La petite entreprise déménage donc à Saint-Aubin, près de Neuchatel. Entre-temps, Hermann Lüthy a quitté l’entreprise mais la marque conserve le nom de Z.L., marque déposée en 1901. La raison sociale de l’entreprise devient cependant « Fabrique de Moteurs et de Machines ».